15 Juillet 2009
Le melon, appartient à la même famille que les concombres et les courges. Avec sa saveur sucrée, ce fruit rafraîchissant agrémente admirablement les desserts et les entrées.
On trouve plusieurs variétés de ce fruit polymorphe :
- Le Charentais (et charentais brodé, dont l'écorce est recouverte d'une résille), renferme dans une écorce verte pâle, une chair orangée et très sucrée. Turquin, morin, barbarin, sucrin, citrolin, muscadin... sont autant d'espèces de cette variété.
- Le Galia, dont la chair est verte, mais tout de même sucrée,sous son écorce brodée.
- Les melons jaunes et verts, qui ont une chair blanche et une forme oblongue. On le produit partout dans le monde.
Comment le choisir :
Choisir un melon reste encore une affaire de chance. Bien que les fruits des nouvelles variétés soient plus uniformes, certains sont plus sucrés que d'autres, et l'apparence du fruit n'est pas toujours un bon indice.
Selon les connaisseurs, le principal critère est le poids. Plus un melon est lourd, proportionnellement à sa taille, meilleur il sera. Il devrait être ferme ou légèrement souple selon qu'on le préfère plus ou moins mûr. La présence d'une craquelure à la base du pédoncule (là où devrait se trouver la queue) est signe d'une maturité optimale. Il doit exhaler, autour du pédoncule, un parfum agréable sans être trop prononcé (si une odeur d'éther se dégage, c'est qu'il est trop mûr). Certains affirment qu'il doit compter dix tranches (marquées par les sutures), ni plus ni moins. S'il en compte neuf ou onze, sa chair est, paraît-il, fade et sans sucre.
N'oubliez pas que le fruit va continuer à mûrir chez vous, donc choisissez-le en fonction du jour de dégustation.
Comment le conserver :
Si le melon n'est pas assez mûr, le laisser deux ou trois jours à la température de la pièce.
Réfrigérateur : s'il est bien mûr, tout au plus deux ou trois jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, de préférence dans un sac de plastique afin d'éviter qu'il ne communique son odeur aux autres aliments.
Congélateur : couper la chair en dés ou en boulettes et mettre à congeler dans un sac hermétique.
Conseils :
Éviter les produits avec des meurtrissures.
Bien brosser le melon avec une brosse sous l’eau froide du robinet avant de le couper.
Consommez-le frais, mais surtout pas glacé. La plus simple des préparations lui convient tout à fait : coupé en deux et débarrassé de ses graines, en entrée comme en dessert.
sachez que l'huile extraite de ses graines est comestibles (elle aurait même des vertus calmantes) ; quelques graines écrasées et glissées dans le chaudron de confiture lui donneront un agréable goût amer.
Le plus santé :
Les melons renferment une quantité appréciable d’antioxydants, et les fruits à pulpe orangée en contiennent beaucoup plus que ceux à chair pâle.
Protégé par son écorce épaisse, le melon a l'avantage de se gorger d'eau (88 %), ce qui le rend très rafraîchissant. Cette richesse en eau, associée à une remarquable richesse en potassium (300 mg/100 g) font de lui un fruit particulièrement diurétique. Il est aussi très bien pourvu en fibres (1 g/100 g) qui lui confèrent un pouvoir laxatif. Tout ceci avec un apport en sucre plus que raisonnable et un apport calorique modéré : 48 kcal/100 g. Aucune raison donc de se priver de ce champion de l'élimination.
Le melon affiche une teneur en carotène (provitamine A) très significative : 100 g de melon en apporte 2
mg, soit la moitié des besoins quotidiens conseillés. Le carotène se transforme dans l'organisme en vitamine A, vitamine qui joue un rôle important dans la vision, le bon état de la peau et des muqueuses. Et surtout, le carotène possède d'intéressantes propriétés antioxydantes. A noter que le melon à la chair orangée contient plus de carotène que le melon à chair jaune ou verte.
En revanche, quelque soit sa couleur, le melon est une source importante de vitamine C : 100 g de melon en apporte 25 mg, soit le tiers des besoins quotidien conseillé.
Source :
Passeport santé et L'Internaute